Bof...
Une fiction assez peu crédible, assez facile à lire mais qui rest bizarre, un peu déjanté et limite borderline.
J'ai apprécié les nombreuses références littéraires et cinématographiques mais je suis passé à coté de ce bouquin.
Pas ma came.
De retour du salon de Templemars j’ai fait quelques achats.
Je ne pouvais repartir sans le petit dernier de Norek (qui devient l'un de mes auteurs préférés du moment) Surtensions, car je l'attendais depuis un moment et voulait avoir une version dédicacé !
Avec Surtensions et ce bon gros polar de 500 pages hyper crédible, Norek est dans la réalité du terrain avec un livre abouti et dur. L’écriture et la construction sont maitrisées, les personnages attachants.
Un polar très noir proposant, en toile de fond, critique acerbe de la Justice et du système carcéral.
Un polar qui laisse des traces et totalement addictif.
Fan moi ? Mais non….
A lire également :
Comme chaque année, Templemars accueille les auteurs et les lecteurs de polars.
Et c'est week-end !
Je vais donc faire la route de ma Normandie pour rendre visite aux auteurs présents et ramener, je l'espère, quelques pepites !
Pour ceux que ça interesse, voici la liste définitive des 35 auteurs présents samedi à Templemars pour le salon du polar : Frédéric Andréi • Pieter Aspe • Jean-Pierre Bocquet • Stéphane Bourgoin • Gilles Caillot • Lucienne Cluytens • Jean-marc Demetz • Nicolas Duplessier • Johann Etienne • Laurence Fontaine • Sophie Jomain • Jess Kaan • Olivier Kourilsky • Magali Le Maitre • Yvon Le Roy • Blandine Lejeune • Jean Christophe Macquet • Amédée Mallock • Dominique Manotti• Eric Maravelias • Sandra Martineau • Olivier Norek • Martine Nougué • Lionel Olivier • Gaëlle Perrin • Stanislas Petrosky • Elena Piacentini • Fabrice Pichon • Christophe Piteux • Pierre Pouchairet • Jacques Saussey • Alex Türk • Patrick-S. Patrick S. Vast • Philippe Waret • Luc Watteau
J'ai déja "reservé" quelques futurs coup de coeurs, notament le dernier Norek et Jaques Saussey, mais j'espère découvrir d'autres auteurs !
L’énigme est bien construite avec des indications semées dans le cours du roman et reprises ensuite.
La condition de l’analyste est parfaitement décrite par l’auteur qui fait passer son personnage de l’état réflexif à l’état actif en scindant son roman en deux parties.
Le personnage entretenu dans l’incertitude se découvre des ressources tout en s’accrochant à son intégrité. Le roman peut-être perçu comme une allégorie de l’analyse représentant un personnage qui meurt puis renaît différend avec de nouvelles aptitudes et une vision distanciée de son passé.
Enfin, la psychologie des personnages est élaborée et le catalogue est pourvu en perversités et désordres psychiques auxquels les protagonistes s’abandonnent ou résistent.
Un bon polar, à lire sans hésitations
Oyez Oyez ! Je viens de terminer la migration de mon ancien site (hébergé chez ovh) vers un blog canalblog.
Pourquoi ce choix ?
Je lis moins et ne suis pas certains de continuer la publication de chronique, aussi, pour ne pas perdre mes 3 années de chronique j'ai migré l'ensemble des mes chroniques sur un canalblog.
Merci de continuer à me lire ici.
Marc
Attention chef d'oeuvre...
Perfidia inaugure le second Quatuor de Los Angeles, prélude au premier, encore plus ambitieux et qui reprend ses personnages devenus célébrissimes à l'époque de leur jeunesse. « C'est mon roman le plus ample, le plus détaillé sur le plan historique, le plus accessible sur le plan stylistique, et aussi le plus intime. Plaintif, mélancolique, il plonge dans la trahison morale de l'Amérique au début de la Seconde Guerre mondiale, avec l'internement de ses citoyens d'origine japonaise. Une histoire épique et populaire de Los Angeles en décembre 1941. Ce sera du jamais-vu », promet Ellroy.
800 et quelques pages de pur bonheur, écrit au présent dans un style électrique avec des intrigues les plus sophistiquées qui s’imbriquent avec efficacité et une multitude de récits qui se télescopent. Perfidia marque le début d’un nouveau pan majeur de l’œuvre d’Ellroy, le Balzac du polar moderne.
Un bon petit polar classique.
Dans le Bayou un flic et son pote chasseur de primes s’emploient à régler son compte à un riche corrupteur et à tous les débauchés, désaxés et pervers qui gravitent autour de lui, les deux protagonistes poursuivant chacun leurs obsessions (la vérité, la purification sacrificielle) dans l’union.
Personnages monolithiques, rugueux, narration évènementielle et fatalité.
Publié en 1940, ce premier roman de William Irish a pour protagoniste une jeune femme énergique, animée par un désir de froide vengeance et dont on connaîtra tardivement le mobile. Plus moderne que du Raymond Chandler ou du Dashiel Hammett, William Irish fait preuve d'une grande rigueur dans construction de son intrigue. Certains trouveront ce livre froid et lapidaire, mais c'est pour mieux trancher avec le surprenant dénouement final.
bref, un pur moment de bonheur littéraire, un roman d'une implacable vengeance, porté à l'écran par François Truffaut en 1967, avec Jeanne Moreau.
Film à voir et livre à lire.
Je ne vous apprend rien si je vous dis que daans Le Faucon de Malte, Hammett définit ou redéfinit bien des conventions du roman de détective « hardboiled » « dur à cuire », généralement assimilé au roman noir en français.
Aussi, le Faucon maltais est le prototype du roman noir. Précurseur et iconoclaste, il ouvre la voie à ce nouveau genre littéraire
Je vous livre l'intrigue : Quelle est cette mystérieuse statuette noire qui attise tant les convoitises ? Pourquoi certains sont-ils prêts à risquer leur vie pour la posséder ? Lorsque Miles Archer, son associé, est tué lors de ce qui ne devait être qu’une banale filature, le privé Sam Spade reprend l’enquête. Il n’a aucune idée de ce dans quoi il vient de mettre les pieds ! Il lui faudra tout son flegme et une bonne dose de cynisme pour résister aux femmes fatales, à la police et aux gangsters de tous poils qui aimeraient bien mettre un terme à sa carrière et l’empêcher de retrouver le faucon maltais...
Un classique du genre.
Du grand art, sobre et efficace.
Tout le monde a déja vu le film de Tarantino. Tarantino est de cette génération de cinéaste, qui ne possède pas de culture classique alors j'ai lu le script. Pour voir.
Il nous livre un travail méticuleux, un récit implacable mené tambour battant, avec des dialogues étincelants.
Rien n'est laissé au hasard au fil de cette tragi-comédie ultra-violente et à l'humour très noir.
Avec ce scénario, Tarantino administre une nouvelle fois, de manière magistrale, la preuve de son incomparable talent.
Un texte à lire pour les fans et les autres.
